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Si le soleil

  • Photo du rédacteur: Corpoesia
    Corpoesia
  • 12 mai
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 13 mai


Si le soleil se couche sur ma nuque, j'entends la voix d'une étoile future.


Quelle est cette eau qui se boit elle-même? Il coule un chant dans mon chant, c'est la nuit.


En chaque lieu de mon corps se rassemblent les pèlerins de l'autre bout des mots.


Ici la vague, ailleurs un feu sans flamme et qui me brûle en ne se brûlant pas.


Je reçois tant de l'inconnu que j'ose offrir au jour le sable de mon souffle


et tant d'appels dans mes os, sur mes lèvres, tant de savoir sous ma peau, dans mes veines,


que je me livre à des rites d'offrandes, moi, le roi nu par les vents décimé.


Robert Sabatier

 
 
 

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