top of page
Rechercher

L'arbre

Photo du rédacteur: CorpoesiaCorpoesia

J'aimais plus ardemment

le sol, les bois, les eaux,

La plaine immense et nue

où les nuages passent;

J'étais armé de fermeté

contre le sort,

Mes bras auraient voulu

tenir en eux l'espace;

Mes muscles et mes nerfs

rendaient léger mon corps,

(...)

Marchant droit devant moi,

vers n'importe où,

Avec des cris jaillis

du fond de mon cœur fou.


Émile Verhaeren

 
 
 

Posts récents

Voir tout

Hymne dans la nuit

L’ombre, comme un parfum, s'exhale des montagnes, et le silence est tel que l'on croirait mourir. On entendrait, ce soir, le rayon d'une...

L'eau lave

l'eau lave l'eau efface l'eau est l'effacement l'eau est la terre qui s'efface la terre s'efface dans un souffle d'eau la terre...

La vie en nous

Parfois au matin un oiseau étrange bouge en nous on dirait que notre cœur bat des ailes et c'est parfois dans nos bras dans nos jambes...

Comments


bottom of page